Rotonde, Belgium review
The View, des écossais originaires de Dundee ont très vite obtenu un succès assez incroyable en Angleterre. Leur premier album, "Hats Off To The Buskers", s’est retrouvé N°1 des ventes en janvier 2007, boosté par un single imparable, "Same Jeans". Leur deuxième opus, "Which Bitch?", bien que sorti en janvier dans les îles britanniques n’est distribué chez nous que depuis quelques jours.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils nous ont assené une grosse claque d’entrée de jeu. Débutant avec "Glass Smash", un des tous bons extraits du nouvel album (efficace même si pas trop représentatif avec un rythme légèrement far west), suivi du dernier single en date ("5Rebbeccas") et du titre qui les a fait connaître, "Wasted Little DJs". Un début tout simplement parfait, qui allait baliser le déroulement de la soirée. Suivra un mini moment de répit pendant lequel les spectateurs anglais scanderont "The View, The View, The View are on fire!", cri de ralliement des fans lors des festivals anglais en 2007 (d’ailleurs l’adresse de leur site officiel est www.theviewareonfire.co.uk). Kyle Falconer, le guitariste et chanteur principal porte une veste de training vintage bleue et a une masse de cheveux bouclés qui lui cachent les yeux. Son alter ego (en tant que compositeur et chanteur occasionnel) Kieren Webster, ressemble à Rod Stewart à la fin des années 70, tandis que le batteur Steve Morrison, torse nu et cheveux plats lui aussi, fait plutôt référence à Iggy Pop. Reste le second guitariste, Pete Reilly, qui passe un peu inaperçu, au même titre qu’un claviériste de tournée, volontairement mis en retrait.
Influencés par la scène punk, ils rendent à la fois l’énergie des Clash ("Wasteland") et la fougue des Sex Pistols ("One Off Pretender"). D’ailleurs, la similitude de voix entre Kieren Webster et Johnny Rotten est assez incroyable. Cependant, il n’y a pas photo, le vrai chanteur, c’est bien Kyle Falconer, qui a une voix à la fois douce et agressive, mais toujours mélodieuse. L’occasion de s’en rendre compte nous sera donnée avec une version acoustique de "Face For The Radio", très réussie. Autres moments privilégiés: le nouveau single "Temptation Dice", "Give Back The Sun" bourré de reverb et le toujours aussi efficace "Superstar Tradesman". Sans oublier une version incroyable de "Comin Down", façon rock 70’s à la Led Zeppelin ou Deep Purple. C’est avec un excellent "Shock Horror" que le groupe a pris congé du Botanique au terme d’une prestation de grande qualité qui n’a laissé aucun répit aux spectateurs (dont les plus jeunes ont d’ailleurs abondamment pogoté). Bon, d’accord, on n’a absolument rien compris de ce qu’ils ont voulu nous raconter, mais leurs instruments ont parlé pour eux. Place maintenant à un nouveau passage au Pukkelpop en août prochain?
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English translation here
www.musicinbelgium.net/
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils nous ont assené une grosse claque d’entrée de jeu. Débutant avec "Glass Smash", un des tous bons extraits du nouvel album (efficace même si pas trop représentatif avec un rythme légèrement far west), suivi du dernier single en date ("5Rebbeccas") et du titre qui les a fait connaître, "Wasted Little DJs". Un début tout simplement parfait, qui allait baliser le déroulement de la soirée. Suivra un mini moment de répit pendant lequel les spectateurs anglais scanderont "The View, The View, The View are on fire!", cri de ralliement des fans lors des festivals anglais en 2007 (d’ailleurs l’adresse de leur site officiel est www.theviewareonfire.co.uk). Kyle Falconer, le guitariste et chanteur principal porte une veste de training vintage bleue et a une masse de cheveux bouclés qui lui cachent les yeux. Son alter ego (en tant que compositeur et chanteur occasionnel) Kieren Webster, ressemble à Rod Stewart à la fin des années 70, tandis que le batteur Steve Morrison, torse nu et cheveux plats lui aussi, fait plutôt référence à Iggy Pop. Reste le second guitariste, Pete Reilly, qui passe un peu inaperçu, au même titre qu’un claviériste de tournée, volontairement mis en retrait.
Influencés par la scène punk, ils rendent à la fois l’énergie des Clash ("Wasteland") et la fougue des Sex Pistols ("One Off Pretender"). D’ailleurs, la similitude de voix entre Kieren Webster et Johnny Rotten est assez incroyable. Cependant, il n’y a pas photo, le vrai chanteur, c’est bien Kyle Falconer, qui a une voix à la fois douce et agressive, mais toujours mélodieuse. L’occasion de s’en rendre compte nous sera donnée avec une version acoustique de "Face For The Radio", très réussie. Autres moments privilégiés: le nouveau single "Temptation Dice", "Give Back The Sun" bourré de reverb et le toujours aussi efficace "Superstar Tradesman". Sans oublier une version incroyable de "Comin Down", façon rock 70’s à la Led Zeppelin ou Deep Purple. C’est avec un excellent "Shock Horror" que le groupe a pris congé du Botanique au terme d’une prestation de grande qualité qui n’a laissé aucun répit aux spectateurs (dont les plus jeunes ont d’ailleurs abondamment pogoté). Bon, d’accord, on n’a absolument rien compris de ce qu’ils ont voulu nous raconter, mais leurs instruments ont parlé pour eux. Place maintenant à un nouveau passage au Pukkelpop en août prochain?
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