Paris review
De passage dans notre capitale pour défendre leur pétillant deuxième album Which Bitch? paru au début de l'année, les jeunes Ecossais en ont mis plein la vue (sans mauvais jeu de mots) à la Maroquinerie. Un constat s'impose de fait : sur scène, The View est une machine rock bien huilée.
Déjà excités lors de leur montée sur les planches à 20h, les quatre musiciens rempliront sans mal leur mission : prendre un plaisir fou à faire sonner leurs guitares pendant trente minutes non stop. Au vu de leur musique rebelle, jeune et exaltée, le pari semblait - à l'évidence - gagné d'avance. Programmé en simple ouverture de soirée pour Mando Diao, The View a tout de même réussi à rameuter un sacré paquets de fans agglutinés aux quatre coins de la salle quasi pleine.
Sur scène, le groupe parait aussi à l'aise et décontracté qu'un poisson dans l'eau. A tel point que si son énergie mise en avant s'avère relativement communicative, la qualité d'exécution de certains morceaux, elle, semble être parfois tombée à la trappe. Mais les pop-songs de ces garçons sont tout à fait taillées pour faire danser les minettes (fait confirmé sur le titre 5Rebecas) et leur rock désinvolte est aussi punk qu'enlevé et efficace.
Rodé par ses concerts à la pelle, The View vit donc le show à fond, comme s'il était peut-être son dernier. Ce soir, pas question d'être dans l'image ou le paraître. Non. Dans l'attitude de ces jeunes adolescents un brin rebelles, tout est lâché naturellement, sans trop de réflexions. Alternant entre titres du premier album Hats Off To The Buskers (Same Jeans, Wasteland, Coming Down) et chansons du second (One off Pretender, Temptation Dice, Shock Horror), les Ecossais font sourire et chanter certains visages féminins tout au long du concert et pogoter gentiment une partie de son public posté au devant de la fosse.
Au final, leur musique a du charme, contient ce qu'il faut de candeur et d'allégresse pour apprécier leur show à sa juste valeur : rien ne transcende réellement mais l'impression d'assister à un concert de jeunes rockeurs tout simplement épanouis prend le dessus de la critique. Coté instrumentation, le batteur, torse nu, gardera son pied collé à sa pédale de grosse caisse dans le seul but de faire le plus de bruit possible alors que le bassiste Kieren Webster et le guitariste Kyle Falconer, en grands camarades solidaires, s'échangeront tour à tour leur instrument et le micro.
Un vrai travail d'équipe des anglais à qui l'on aurait bien demandé de pouvoir rester un peu plus longtemps sur scène.
By Emeline, soundofviolence.net
Déjà excités lors de leur montée sur les planches à 20h, les quatre musiciens rempliront sans mal leur mission : prendre un plaisir fou à faire sonner leurs guitares pendant trente minutes non stop. Au vu de leur musique rebelle, jeune et exaltée, le pari semblait - à l'évidence - gagné d'avance. Programmé en simple ouverture de soirée pour Mando Diao, The View a tout de même réussi à rameuter un sacré paquets de fans agglutinés aux quatre coins de la salle quasi pleine.
Sur scène, le groupe parait aussi à l'aise et décontracté qu'un poisson dans l'eau. A tel point que si son énergie mise en avant s'avère relativement communicative, la qualité d'exécution de certains morceaux, elle, semble être parfois tombée à la trappe. Mais les pop-songs de ces garçons sont tout à fait taillées pour faire danser les minettes (fait confirmé sur le titre 5Rebecas) et leur rock désinvolte est aussi punk qu'enlevé et efficace.
Rodé par ses concerts à la pelle, The View vit donc le show à fond, comme s'il était peut-être son dernier. Ce soir, pas question d'être dans l'image ou le paraître. Non. Dans l'attitude de ces jeunes adolescents un brin rebelles, tout est lâché naturellement, sans trop de réflexions. Alternant entre titres du premier album Hats Off To The Buskers (Same Jeans, Wasteland, Coming Down) et chansons du second (One off Pretender, Temptation Dice, Shock Horror), les Ecossais font sourire et chanter certains visages féminins tout au long du concert et pogoter gentiment une partie de son public posté au devant de la fosse.
Au final, leur musique a du charme, contient ce qu'il faut de candeur et d'allégresse pour apprécier leur show à sa juste valeur : rien ne transcende réellement mais l'impression d'assister à un concert de jeunes rockeurs tout simplement épanouis prend le dessus de la critique. Coté instrumentation, le batteur, torse nu, gardera son pied collé à sa pédale de grosse caisse dans le seul but de faire le plus de bruit possible alors que le bassiste Kieren Webster et le guitariste Kyle Falconer, en grands camarades solidaires, s'échangeront tour à tour leur instrument et le micro.
Un vrai travail d'équipe des anglais à qui l'on aurait bien demandé de pouvoir rester un peu plus longtemps sur scène.
By Emeline, soundofviolence.net
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